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Témoignages
- J’ai suivi le programme « International Exchange Student (Other Participants) ».
- Pour info : les programmes ACAP et YSEP ne sont pas accessibles parce qu’il n’y a pas d’accord “student exchange with tuition waiver”.
- Pas de frais de scolarité.
- Bourse : pas de financement JASSO, MEXT…
- Logement fourni par l’université à la Komaba International House.
- Loyer : 35 000 yen / mois + 32 000 yen à l’entrée – Electricité : 1 000 yen / semaine en moyenne (voir le lien ci-dessus pour les tarifs actualisés).
- Equipement : lit, toilettes, douche, frigo, air conditionné – Cuisine commune, à chaque étage
- Surface : 15 m² – très confortable avec un agencement compact des meubles typiquement japonais.
- Transport : 40 min en métro pour se rendre à l’université sur le campus Ookayama
- Lieu : Le bâtiment appartient au complexe résidentiel des étudiants de l’université de Tokyo, mais est réservé aux élèves de TokyoTech. Il est situé dans un quartier résidentiel calme, à 15 minutes à pied de Shibuya. Plusieurs supermarchés sont accessibles à moins de 5 min à pied (ouvert 24h/24 et 7j/7) et sont très bien achalandés en nourriture et produits de base. On dispose également de distributeurs au sein de la résidence. Le métro est à moins de 5 min à pied.
- Ambiance : colocataires très sympas, vie commune très active, nombreuses sorties de groupe organisées, etc.
- Transport : 16 530 yens pour une carte de transport de 6 mois (durée du stage) permettant de voyager entre la résidence étudiante et le campus de l’université.
- Repas : environ 600 yens / repas dans les cantines universitaires en 2019 ou pour un repas tout préparé qu’on peut acheter dans les supermarchés un peu partout à Tokyo. Il faut compter environ 1000 yen / repas dans les nombreux restaurants autour du campus de l’université. C’est d’ailleurs le même prix pour un restaurant moyen ailleurs à Tokyo. C’est donc très facile de manger très bien pour environ 1000 yens.
- J’ai pu accéder à certaines ressources de l’université : bibliothèque, fonds pour acheter des livres nécessaires à la recherche…
- Il est possible de s’inscrire à des cours : langue, matières scientifiques…
- L’université propose également des activités diverses via ses clubs de judo, danse, jazz…
Le temps est idéal en septembre / octobre / novembre. Il commence à faire très froid en décembre.
La ville est très grande. Il y a plein de quartiers différents à découvrir.
- Calendrier académique : Les cours (du semestre d’automne) commencent généralement lors de la première semaine de septembre. Nous avons eu nos derniers examens autour du 20 décembre.
- Types de cours : On distingue les niveaux undergraduate et graduate. Pour les étudiants en échange, seuls les cours graduate sont accessibles lors du choix des cours (mais il est possible de faire des demandes exceptionnelles pour suivre les cours undergraduate)
- Notation : Dans les cours que nous suivions, la notation était relative (notes entre A et F en fonction du positionnement par rapport au reste de la classe).
- Niveau : Nous avons trouvé les cours de très bonne qualité : supports très clairs et rigoureux, professeurs impliqués.
- Rythme et intensité du travail : Le rythme est soutenu pour les cours graduate (dans le Département Computer Science & Engineering Major). Il y a peu d’heures de cours mais de nombreux travaux personnels. De manière générale, il nous a semblé que les étudiants coréens travaillent beaucoup.
- Il est possible de suivre des cours d’initiation à la langue coréenne.
C’est un bon moyen d’apprendre à connaître d’autres étudiants de SNU. Il faut s’y inscrire avant le début des cours.
- Logements étudiants sur le campus de SNU (prix communiqués par l’université) : Proches des salles de cours , ils permettent de rencontrer de nombreux autres étudiants, mais ils sont assez loin des quartiers centraux de Séoul.
- Airbnb (prix très variables selon le lieu) : Il est possible de choisir la localisation, avec la possibilité de trouver d’autres étudiants avec qui partager l’appartement (via des groupes Facebook ou autres).
- Goshiwons (logements pour les étudiants) : Généralement peu chers, on en trouve partout. Ils permettent de rencontrer de nombreux étudiants. Généralement, les propriétaires mettent à disposition des étudiants, du riz et du café gratuit. Attention, les chambres sont généralement de très petite superficie.
- Communautés (prix assez variables en fonction des chambres) : Des propriétaires louent des chambres à des étudiants (à partager pour la plupart). Elles sont souvent au centre de Séoul (si les cours sont à distance). Elles permettent de rencontrer de nombreux autres étudiants. Attention, il y a peu d’intimité et de calme.
Contacts (sur Messenger) : Kim Dongryeong (Kim’s Community), Jason Shim (A Home in Sinchon).
Je suis partie à Munich en échange double diplôme en septembre 2019 car je souhaitais :
- découvrir une nouvelle culture,
- avoir un diplôme connu à l’étranger,
- apprendre l’allemand,
- et bénéficier d’un enseignement plus pratique et moins théorique qu’en France.
Je ne voulais pas faire de paperasse et je ne voulais pas partir trop loin. Je souhaitais tout de même connaître un dépaysement. Je suis partie sans parler allemand du tout, j’avais étudié l’espagnol en LV2.
J’ai beaucoup aimé mon expérience et je suis très heureuse de ce que cela m’a apporté. Je parle plutôt bien allemand maintenant (niveau B1-B2) et j’ai pu gagner en expérience.
Mes cours
Les cours ont commencé à la mi-octobre 2019. L’ambiance est très différente à la fac par rapport à Télécom Paris. En effet, on a beaucoup moins de cours mais aussi moins de possibilités de relations sociales (amphis de 1000 personnes). Pour rencontrer des gens en cours, le mieux est de suivre un cours de langue qui est dispensé en petit groupe. Sinon, il y a des évènements Erasmus. Les cours sont faciles à comprendre : tous les profs parlent très bien anglais.
Mon mini-job
Je m’ennuyais un peu et l’hiver commençait. Comme j’ai besoin de rester très active, j’ai pris un minijob. En Allemagne, il est possible de travailler en parallèle de ses études à temps partiel. Lorsqu’on travaille jusqu’à 20h par semaine en période de cours et 40h/semaine en semester break, on ne paye (presque) pas de taxes et on n’a pas besoin de cotiser à l’assurance maladie allemande.
À Munich, il y a beaucoup de start-up. Donc, si l’on cherche un emploi dans le numérique, il est très facile de trouver un mini-job et d’acquérir de l’expérience professionnelle. C’est assez bien payé : entre 13 et 15€ de l’heure, en général. J’ai travaillé 15h soit 2 jours par semaine dans une start-up dans le domaine du Machine Learning. J’ai vraiment apprécié cette expérience. À noter que cela demande de l’organisation surtout pendant les périodes de partiel.
Mon Interdisciplinary Project (IDP)
J’ai continué ce tandem job-études jusqu’en août 2020. Ensuite, à partir de septembre, j’ai réalisé – au sein de la même start-up – mon IDP (Interdisciplinary Project), projet qui fait partie du cursus quand on est en double diplôme. Le fait de réaliser mon projet en entreprise m’a permis d’être payée pendant cette période. Pour que mon projet en entreprise soit validé, j’ai dû obtenir l’accord de la Chaire Entrepreneurship de la fac de management de la TUM.
Ma Master Thesis
Pendant le semestre d’été 2020, j’ai commencé à chercher une Master Thesis. C’est obligatoire pour valider le double diplôme de TUM et pour valider le stage de fin d’études du diplôme ingénieur de Télécom Paris. Les Master Thesis sont des projets de recherche de 6 mois avec un mémoire d’environ 80 pages à remettre. Elles sont normalement supervisées par un professeur du département informatique et encadrées par un de ses doctorants (advisor). Bien souvent, ce sont les doctorants qui choisissent les sujets, qui notent, etc. Si vous faites votre thèse de master à l’université, vous ne serez pas payés. Comme je voulais être rémunérée, j’ai choisi de faire une Master Thesis en entreprise. J’ai ainsi bénéficié d’une bourse d’environ 1 000€ par mois (en général, c’est plutôt 500 à 800€ mais cela dépend des entreprises, sachant que BMW et Allianz rémunèrent bien les étudiants). Dans ce cas, en raison des règles de confidentialité, cela peut être difficile de trouver un professeur ou un doctorant qui accepte d’encadrer la Master Thesis à TUM. J’ai donc réalisé un stage de 3 mois de mi-octobre 2020 à mi-janvier 2021 pour avoir le temps de trouver mon sujet et un professeur tranquillement. J’ai commencé ma Master Thesis mi-janvier 2021, je me suis enregistrée auprès de TUM mi-février pour une remise du rapport fin juillet 2021 et une soutenance mi-août.
Les cours sont globalement de bonne qualité, mais plus pratiques. Il y a une fac de mathématiques et vous aurez normalement des cours dans la fac d’informatique. Donc ça ne plaira probablement pas à ceux qui recherchent des cours assez théoriques.
À noter que les partiels ne sont pas toujours faciles à valider, certains nécessitant de l’apprentissage par cœur et de la rapidité. Conseil : procurez-vous des annales ; les questions peuvent revenir, bachotez-les bien (plus que les cours).
Les cours peuvent se chevaucher, il est même possible que vous n’ayez pas de pause déjeuner ! Souvent beaucoup de cours proposent de nombreuses ressources en lignes, alors à vous de voir.
Les frais de scolarité sont à régler par tous et sont de 144€ par semestre. Ils vous permettent d’avoir les transports gratuits pendant le week-end et la semaine de 18h à 6h.
Munich est une belle ville, avec plein d’espaces vert, et la montagne est accessible à 1h à 2h de train. Pour 25€ par personne (tarif dégressif si vous êtes plusieurs), vous avez un Bayern ticket.
L’hiver, vous pouvez aller skier à la journée à Garmisch (60€ Garmischer ticket, un aller-retour en train avec forfait journée) ou en Autriche (train ou bus Oberbayern).
L’été, il y a de nombreux lacs où aller se baigner, plein de randonnées à faire. Et la bière est peu chère. La ville est assez sympa bien que peu nocturne. C’est une ville très riche avec peu d’insécurité et très propre. Le moyen de transport le plus rapide est souvent le vélo avec un très, très, très bon réseau de pistes cyclables protégées (elles sont sur les trottoirs). Munich, c’est un peu la Suisse !
Le réseau de transport coûte cher. Mais avec votre carte étudiant vous pouvez prendre un pass dézoné illimité pour 200€ environ par semestre: c’est le Semester ticket.
Assurance santé : il faut aller chez AOK ou Tk avec votre carte d’assurance maladie européenne (EHIC CARD) pour obtenir le certificat à transmettre à la TUM pour être inscrit. Vous n’aurez ainsi aucun frais à avancer chez le médecin ou à l’hôpital. Vous pouvez, cependant, avoir un petit reste à charge pour les médicaments.
À Munich, c’est assez cher de se loger. Vous ne trouverez généralement pas de logement à moins de 500€ (à moins d’aller à la Studentenwerk pour les étudiants Erasmus). Pour une chambre seule, comptez :
- entre 800€ et 1 200 € pour 30m2 – regarder sur campusviva.de, immowelt.de
- entre 500 et 700 €, en WG (= colocation) selon où vous êtes. Pour trouver une colocation, vous pouvez aller sur WG-gesucht.de
Il est normal d’avoir environ 30-45 min de transport pour aller à la fac d’informatique. Elle est, en effet, excentrée sur la U6 à Garching-Forschungszentrum.
Munich possède un très bon écosystème de start-up en numérique ainsi que beaucoup de grandes entreprises avec notamment Allianz, Google, IBM, Microsoft, BMW, Siemens.
Les points ++ : Durant ce double diplôme à la TUM, j’ai appris l’allemand et j’ai acquis une première expérience en start-up grâce à un job étudiant de deux jours par semaine. J’ai adoré mon échange à Munich. La ville et la région sont superbes.
Les points neutres mais à savoir : Beaucoup plus de liberté dans le choix des cours, on est bien plus livré à soi-même qu’à Télécom. Cela veut dire plus d’autonomie mais ça peut être stressant.
Les points — : La Master Thesis est compliquée à faire en dehors de la fac. L’administration est peu disponible, notamment pour les transferts de crédits.
Pour ma part, j’ai décidé de réaliser ma 3e année en doublediplôme à KTH, à Stockholm.
Ce double diplôme a été pour moi l’occasion d’approfondir les connaissances en Deep Learning que j’avais acquises pendant mes deux premières années à Télécom Paris. Cependant, il est également possible de suivre quelques cours qui sortent un peu de l’ordinaire, ce qui devrait plaire à beaucoup.
Il était important pour moi d’avoir une expérience internationale au sein d’une culture qui est différente de la nôtre. Même si le modèle suédois est assez proche de ce que l’on connaît en France, ceux qui auront la chance de réaliser cet échange se rendront compte que la Suède présente de nombreuses surprises !
C’est un pays où la nature est omniprésente et permet de se ressourcer. Entre un lac à quelques minutes à pied de la résidence étudiante, les croisières au sein d’un archipel et mon séjour en Laponie, j’ai été plus que servi ! Après plusieurs années en Île-de-France, le contraste était saisissant et bienvenu.
Alors n’hésitez plus !
Contact
- Direction des Relations InternationalesTélécom Parisemailemail
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