L’Océan: l’avenir de l’humanité!
L’Océan joue un rôle crucial dans le système climatique et environnemental. Il est central dans les flux économiques mondiaux : source de millions d’emplois, plus de 90% du commerce passent par les voies maritimes. Télécom Paris, qui se donne comme raison d’être de concevoir des modèles, des technologies et des solutions numériques au service de l’humain et de son environnement, se devait donc d’investir cet espace.
Le numérique pourra apporter des solutions aux grands défis en la matière. La gestion des ressources halieutiques pourra être optimisée grâce aux nouvelles technologies d’intelligence artificielle. Plus généralement, les fonds marins sont le lieu d’infrastructures de télécommunications. Les câbles sous-marins sont en effet dorénavant l’objet d’enjeux géopolitiques et stratégiques. L’accès à ces réseaux de télécommunication représentent pour les États des questions économiques et politiques de première priorité. Il est donc nécessaire que la France et l’Europe soient plus actives sur l’enseignement et la recherche de pointe sur ces sujets.
Un centre interdisciplinaire «sur toute la verticale du numérique»
Fidèle à son modèle de leader « sur toute la verticale du numérique », Télécom Paris abordera de nombreux sujets de recherche : grandes infrastructures numériques, 7G, cybersécurité, IoT, IA, Data, composants et antennes sous-marines, edge computing, cloud distribué, informatique quantique, blockchains, NFT et un raton laveur. En particulier, la combinaison de modèles de jumeaux numériques de poissons, pilotés par IA et commandé à distance via des réseaux MIMO et IoT, permettra de proposer de l’innovation de rupture sur ces sujets.
« Nous sommes très fiers de lancer le premier centre de recherche dédié au poisson intelligent ! » annonce Nicolas Glady, directeur de l’école, « les réseaux sous-marins étant de plus en plus des sujets de souveraineté stratégique, le smart e-fish permettra de faire de la maintenance prédictive et d’optimiser en temps réel les bandes de morues passantes ! ». Un premier (poisson) pilote sera présenté comme preuve de concept au cours du premier semestre 2022.
Des partenariats avec le monde industriel et académique
Plusieurs partenaires industriels ont déjà annoncé leur intérêt pour le centre. L’objectif est d’inclure tout le CAC 40, le SBF 120 et toutes les entreprises actives sur les espaces maritimes, terrestres, spatiaux et informationnels. Les financements pourront entre autres permettre de soutenir le recrutement d’enseignants-chercheurs du meilleur niveau international spécialistes du sujet. La difficulté étant d’attirer sur le plateau de Palaiseau des spécialistes des fonds sous-marins.
Au-delà des partenaires industriels, l’École étudie l’extension du centre à d’autres institutions académiques. « Nous envisageons d’élargir ce projet de recherche à des partenaires bretons dans la lignée des études en cours du développement des écoles de l’IP Paris », annonce le directeur de Télécom Paris.