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Renaissance Numérique appelle à la création d’un système européen robuste de standardisation des technologies de reconnaissance faciale

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Dans son livre blanc sur l’intelligence artificielle publié le 19 février 2020, la Commission européenne appelle de ses vœux l’organisation d’un débat à l’échelle européenne sur « la collecte et l’utilisation de données biométriques à des fins d’identification à distance ».

La multiplication récente des expérimentations et des usages des technologies de reconnaissance faciale en Europe et dans le monde invite à s’interroger sur l’encadrement de ces dispositifs intrusifs et susceptibles de restreindre les libertés publiques.

Dans un rapport publié le 10 juin, Renaissance Numérique plaide en faveur de la création d’un système de standardisation robuste à l’échelle de l’Union européenne (UE). Au cœur de cet enjeu : la garantie des droits et libertés fondamentaux des citoyens européens et la souveraineté numérique de l’UE.
  • Les technologies de reconnaissance faciale : des outils probabilistes qui traitent de données sensibles.
  • Le cadre juridique qui entoure les technologies de reconnaissance faciale est relativement complet en Europe, mais son application est disparate et peu efficiente.
  • Face à la prédominance américaine et pour garantir les droits et libertés fondamentaux des citoyens, l’Union européenne doit se doter d’un système robuste de certification européen des technologies de reconnaissance faciale.
Valérie Fernandez, professeure à Télécom Paris et titulaire de la chaire Identité Numérique Responsable, est co-auteure du rapport.