Pressroom

Nicolas Glady : son combat pour l’éducation supérieure de demain (Dare Society)

nicols-glady-rdd-2022-2023

Nicolas Glady à la remise des diplômes promo 2022 de Télécom Paris
au ministère de l’Économie, 31 mars 2023 (photo Youssef Larayedh)

De l’École polytechnique de Bruxelles au Platal : exigence bienveillante, innovation pédagogique, lien entre recherche et industrie, importance des technologies souveraines, arriver à embarquer toutes les forces vives de l’organisation pour atteindre des objectifs ambitieux au service de nos élèves, de l’économie et de toute la société : les convictions de Nicolas Glady, directeur de Télécom Paris, pour le pilotage de nos écoles d’ingénieur.

[…] Né d’un père professeur d’électronique et de robotique, et d’une mère professeur de maths, Nicolas avait toutes les chances de devenir ce qu’il appelle un « geek ». Il grandit en Belgique, où il fera d’ailleurs partie des premières familles belges à posséder un ordinateur.

[…] Nicolas Glady se forme à L’École polytechnique de Bruxelles, où il se spécialise en informatique. Il complète son parcours d’un master en gestion à la Solvay Business School, puis d’un doctorat en économie. […]

Après un début de carrière dans le conseil, il met ses connaissances au profit de l’éducation : en 2009 il devient professeur à l’ESSEC.

« Je suis vraiment tombé amoureux du système des grandes écoles françaises parce qu’en Belgique, les universités sont très académiques, assez peu branchées sur le business. À l’époque, je voyais le système des grandes écoles qui était très tourné vers les entreprises, avec de la recherche qui était très appliquée. Je trouvais ça super intéressant. » […]

En 2019, un autre challenge l’attend lorsqu’il prend la direction de l’école Télécom Paris.

Afin d’assumer de telles responsabilités dans ces deux établissements, il a dû assumer et mettre en avant ce qui le différencie de ses collègues.

« Aujourd’hui, je suis un ovni au sein des écoles d’ingénieurs. Dans les écoles du top 20, je suis le seul qui n’était pas français au début. J’ai 20 ans de moins que tout le monde. Je fais partie des rares qui n’ont pas fait l’X dans les écoles du Top 5. » […]