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Maïa : vers une restauration collective plus saine, équilibrée, durable

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Maïa, l’outil accessible pour atteindre les objectifs EGalim.

Arthur Dion est un tout récent diplômé Télécom Paris (promotion 2020). Avec son associé Louis Sibille, ils créent MAÏA, une société qui vise à accompagner la restauration collective dans sa transition vers une alimentation plus saine, équilibrée et durable.

Cette création d’entreprise est une belle illustration de la raison d’être de Télécom Paris : former, imaginer et entreprendre pour concevoir des modèles, des technologies et des solutions numériques au service d’une société et d’une économie respectueuses de l’humain et de son environnement.

4 questions à Arthur Dion

[et aussi : interview vidéo]

Pourquoi avez-vous créé Maïa ?

En raison d’une pression populaire, environnementale et réglementaire de plus en plus présente sur la restauration collective, dans le cadre de la loi EGalim (Loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable).

Alors que 7 enfants sur 10 mangent à la cantine, on compte moins de 4% de produits bio à l’échelle nationale. Très loin des 50% de produits durables dont 20% de produits bio demandés par la loi EGalim au 1er janvier 2022. Si certaines cantines y arrivent sans augmenter leur budget, de nombreux cuisiniers s’avèrent désemparés face à la transition nécessaire. La réalité est qu’ils sont isolés, peu formés et doivent endosser également les métiers d’acheteur, gestionnaire, diététicien, statisticien…

Grâce à notre outil de gestion, nous souhaitons permettre à chaque cuisinier d’optimiser le fonctionnement de son établissement de manière plus efficace et l’accompagner dans sa transition vers une alimentation plus saine, équilibrée et durable.

En quoi le master MIN a-t-il été propice à cette création ?

Le master Management, Innovation, Numérique (option de 3e année Télécom Paris/Sciences Po) a été propice à cette création pour plusieurs raisons:

  1. La richesse des profils des étudiants venant de cursus différents (ingénieurs, sciences sociales, design … ) nous a permis d’aborder le sujet sur tous ses angles. Cette richesse était nécessaire pour traiter d’un sujet aussi complexe que l’alimentation et des nombreuses externalités que cela entraîne.
  2. Beaucoup des cours de ce master se faisaient sur la base de l’actuation. Cela signifie que nous devions choisir un sujet, le creuser au maximum et le mettre en pratique pour le comprendre. En choisissant le projet de la restauration collective, nous avons pu explorer beaucoup de facettes de ce projet. C’est pendant un cours que nous avons pu créer le premier prototype de notre application.
  3. Nos professeurs ont structuré nos recherches sur le sujet. En nous obligeant à adopter des points de vue différents sur la même problématique, nous avons pu développer une rare compréhension de ce milieu. Ils nous ont amené à repenser le problème autour d’une innovation organisationnelle.

Qui sont vos clients et combien en avez-vous ?

Nos clients sont des collectivités territoriales (mairies, communautés de communes, syndicats intercommunaux) ainsi que des établissements de santé et restaurants d’entreprise. Actuellement, nous avons 25 clients, nous équipons 120 sites pour un total d’environ 20 000 convives par jour.

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Nos perspectives de développement consistent à :

  • équiper autour de 5000 sites pour un total d’un million de repas servis par jour ;
  • aider à la transformation de la restauration collective.

 

Arthur Dion, Maia (intw vidéo)